VOEUX AN MUSULMAN & proposition de lecture de l'article d'une news

Bonjour !

A l'occasion de l'ouverture de l'AN MUSULMAN, je vous présente à toutes et à tous, mes sincères voeux de vie pleine de joie et de bonheur, de progrés dans vos oeuvres et de prospérité dans vos économies.

Je regrette de n'avoir pu faire de photos de groupe lors de ma dernière visite à mon village natal d'El-Maïn pour le simple motif de non préparation

Et pour inspiration, je vous propose pour le simple plaisir de la partager, la lecture de l'article suivant :

Des femmes du Petit-Village se souviennent
par Michel Bédard
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Article mis en ligne le 29 décembre 2008 à 16:23
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Inaugurée en 1953 par Maurice Duplessis et bénie par Mgr Gauthier , alors curé de Giffard, l'école Assomption du Petit-Village comprenait quatre classes. En première année, les jeunes avaient tous six ans, moins quelques dents comme en témoigne cette photo ancienne de 1956. Voir toutes les photos Des femmes du Petit-Village se souviennent
À l'aube des fêtes qui marqueront le 375e anniversaire de la seigneurie de Beauport, une trentaine de femmes ayant fréquenté la petite école Assomption du quartier Petit-Village ont répondu dernièrement à l'invitation de Solange Petitclerc et de l'enseignante à la retraite Madeleine Gagnon de participer à des retrouvailles. L'objectif, profiter de cette rencontre conviviale pour se rappeler leur enfance et échanger sur leur cheminement dans la vie au cours des 50 dernières années.
«Imaginez 30 femmes qui ne se sont pas revues depuis belle lurette et qui conversent entre elles! C'était des rires, des accolades, des éclats de joie, bref, on aurait cru qu'elles se fréquentaient depuis toujours! Certaines ont développé de ces amitiés qui perdurent, d'autres ont épousé un gars du Petit-Village», souligne Mme Gagnon.



«Le plus surprenant fut de revoir nos institutrices qui nous ont servi toute une leçon de beauté! Elles avaient l'air de notre âge. Dire qu'il y a 50 ans, nous les percevions comme vieilles! Monsieur Aubin, le directeur, n'a pu être présent, mais il m'a confié que ses plus belles années, c'est au Petit-Village qu'il les avait connues. Nous avons appris, à regret, le décès de deux des nôtres, la maladie de certaines, la mort de leurs parents que nous avions bien connus. Étrangement, en regardant cette assistance féminine, on aurait pu facilement reconnaître certains traits du visage de leur mère. Le mauvais temps n'a pas eu raison de ces belles retrouvailles. Les filles du Petit-Village ont démontré qu'elles savent affronter les tempêtes de la vie. Toutes ont d'ailleurs promis de correspondre par courrier électronique et de se revoir avant l'hospice ou le Centre hospitalier de soins de longue durée », ajoute l'ancienne enseignante qui prépare un roman historique sur le Petit-Village, dont la parution est prévue en 2009.
Le Petit-Village est tricoté serré
«Pour rassembler ces filles et leur maîtresse d'école, la tâche fut relativement facile, car le Petit-Village est tricoté serré», admet Mme Gagnon qui avait préparé un discours-poésie aux convives. Le BEAUPORT EXPRESS vous en livre ici quelques lignes:

«Hier encore dans la cour d'école, te souviens-tu de nos idées folles, de nos rangs bien droits, puis de nos «Ave» quand arrivait le mois de mai?

Hier encore , dans la cour d'école, te souviens-tu du petit arbre planté, de celle qui avait lu sa plus belle dictée.

Te rappelles-tu des garçons qu'on commençait à regarder...Nos chers tableaux noirs avec leur torchon jaune poussière, qu'on secouait le soir à la noirceur, pour quelques bouts de craies en couleurs.

Qui de nous en se préparant pour venir ici n'a pas demandé à son miroir ou à son mari, crois-tu qu'on va me reconnaître encore? J'avais ton âge mon petit, alors que nous étions amies...
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